Il est courant d’entendre des journalistes, des politiciens ou même des citoyens lambdas affirmer, sans l’ombre d’un doute, que « la mondialisation est responsable de l’augmentation de la pauvreté dans le monde ».  D’où les milliers de clandestins qui risquent chaque année leur vie pour atteindre l’el Dorado européen ou américain.

Ces vagues continues d’immigration sauvage avaient comme justification, au début, les « persécutions politiques ».  L’alibi n’a pas tenu la route bien longtemps et il a bien fallu reconnaître la réalité des choses : le motif économique, et de tenter de le transformer en cause légitime et légale pour ouvrir  en grand nos frontières à tout le monde.  Nos belles âmes ont vu là un immense champ de développement pour leurs fonds de commerce pseudo humanitaires.

C’est là donc qu’est apparue une charrette pleine de slogans, aussi bêtes que mensongers, tournant autour du thème : « la globalisation de l’économie mondiale a fait exploser les inégalités et augmenter la pauvreté dans le monde ».  On faisait ainsi d’une pierre deux coups : on diabolisait la mondialisation ou la globalisation de l’économie (bête noire de nos âmes pures … dont elles profitent tout de même !) et on lançait les bases du mouvement vers la légitimation et la légalisation espérée de l’immigration clandestine.

Le gros problème est que ces déclarations reposent sur un gros mensonge.  Les statistiques des grandes institutions internationales, de l’INSEE à l’ONU, démontrent que depuis vingt ans, c’est-à-dire bien après le début de la mondialisation, plus de 500 millions de personnes sont sorties de la pauvreté.  Certes, dans certains pays les inégalités se sont accrues, pas à cause de la mondialisation mais par la faute de la corruption de leurs dirigeants, comme le montre les chiffres de l’indice de corruption attribué par ces organismes à chacun de ces pays.

Peut-on alors parler, comme le font les chantres de l’ouverture de nos frontières à tout le monde, de phénomène de cause à effet ?  Certainement non, sauf si on est intellectuellement malhonnête.  Ce qui, apparemment ne semble pas gêner nombre de nos politiciens et journalistes.